En 1997 paraissait la première édition de Hormones végétales naturelles. Les auteurs mettaient alors en garde le public contre un certain abus et une dangerosité du « traitement hormonal de substitution ». Ils insistaient sur les avantages incontestables des supplémentations hormonales naturelles et physiologiques et faisaient état de leur expérience des « hormones végétales naturelles » ou « phytomodulateurs hormonaux » qui devaient prendre place au sein du THS.
Aujourd’hui, les extraits de yam (dioscorea), de soja et de bien d’autres plantes sont à disposition d’un nombre considérable d’utilisateurs et patients qui y trouvent de grands bénéfices .
Six ans plus tard, les grandes études épidémiologiques portant sur des centaines de milliers de femmes donnent malheureusement raison à notre prudence quant à l’utilisation trop massive et standardisée des hormones de synthèse. Que faut -il penser aujourd’hui de ces études ? Avec huit années d’expérience supplémentaire, que faut -il attendre de ces « hormones végétales » ? Quelle place vont -elles trouver dans cette médecine anti-âge. d’optimisation de notre longévité ? Peut -on remplacer les hormones synthétiques par les hormones végétales? Peuvent-elles être complémentaires, et comment ?
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