D’après une communication du docteur Alain Trébucq
Etude originale: Antonio Currais et coll. Fisetin Reduces the Impact of Aging on Behavior and Physiology in the Rapidly
Aging SAMP8 Mouse. The Journals of Gerontology, Series A
Avec le vieillissement de la population, phénomène observé dans la plupart des pays dont le nôtre, les maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer, sont un défi croissant de santé publique, ce d’autant que les options thérapeutiques contre ces pathologies restent peu nombreuses. Des chercheurs californiens publient les résultats de travaux menés sur un modèle animal suggérant qu’un composant identifié dans les fraises pourrait exercer un effet protecteur contre la neurodégénérescence.
L’équipe de Pamela Maher, du laboratoire de neurobiologie cellulaire du Salk Institute for Biological Studies (La Jolia, Californie) travaille depuis plusieurs années sur les effets neuroprotecteurs des flavonoïdes isolés dans des fruits et/ou des légumes. Les travaux qui viennent d’être publiés mettent en valeur les vertus de la fisétine, composé organique de la famille des flavonols, une sous-famille des flavonoïdes. Identifié par un chimiste autrichien, Josef Herzig, dans l’arbre à perruque (fisetholtz en allemand, d’où le nom de fisétine) ou Cotinus coggyria, mais aussi dans divers arbres, les fraises et les mangues, ce flavonol a déjà fait l’objet de travaux scientifiques mettant en valeur ses propriétés contre le vieillissement en général et contre l’ostéoporose.
Voir aussi l’avantage de la consommation de fruits rouges chez le coronarien