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Le rôle protecteur et réparateur de la testostérone

On connaissait du moins on appréhendait bien le rôle « anti-âge » de la testostérone. De nombreux auteurs dont je fais partie ont insisté sur l’importance de connaître ses taux biologiques qui se modifient en cas d’insuffisance constitutionnelle en testostérone ou tout simplement avec l’âge, particulièrement à partir de la soixantaine mais souvent significativement dès l’âge de 30 ans:

  • de testostérone totale
  • de testostérone biodisponible
  • de SHBG la protéine  porteuse de la testostérone

J’avais, sur ce même blog, publié le résumé d’une étude de 2013 qui faisait le lien entre le déficit potentiel en testostérone et la maladie de Parkinson.

Fin 2016, une équipe de l’INSERM-Université Paris Sud publie une étude dont le titre est évocateur: « Petites molécules de neuroprotection, neurorégénération et remyélinisation » qui met en avant l’impact de la testostérone sur nos capacités de réparer nos fibres nerveuses et la gaine de myéline qui les protège.

On pense à de nouvelles recherches potentielles sur le rôle de la place potentielle de la testostérone dans le cadre du traitement  de maladies démyélinisantes comme la sclérose en plaque (SEP) mais également dans toutes les maladies qui touchent le système nerveux: le Parkinson, la maladie d’Alzheimer et, sans aller jusqu’à ces pathologies, le vieillissement.

D’où l’attention à porter préventivement sur son taux de testostérone et à éventuellement supplémenter, en fonction de ces taux avec les précautions d’usages que l’on doit connaître: surveillance urologique régulière vis à vis du risque de maladie ou cancer prostatique.


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