Plus que beaucoup d’autres toxiques ou comportements les boissons sucrées représentent un réel danger mortel pour des centaines d’individus.
De plus ce danger commence des l’enfance. Ce sont d’abord les enfants qui en sont victimes, ainsi que les parents. Les enfants en sont victimes, n’ont rien demandé, mais deviennent vite « accroc » et il est difficile de les sevrer car les « petits copains » continuent, les fêtes et les goûters sont de beaux prétextes?
Un litre de soda apporte 20 sucres, soit cent grammes de saccharose, un verre, quatre et beaucoup de calories.
Mais il n’y a pas que la saccharose, le sucre de fruits est également coupable: un verre de jus de fruits « sans sucré ajouté » en apporte 27 grammes.
Il vaut mieux donc manger les fruits qu’extraite leur jus et enlever leurs fibres. Dans tous les cas il faut mâcher et saliver, la salive prédigére et allège le travail de l’intestin?
Elles tueraient 184.000 PERSONNES
PAR AN DANS LE MONDE et sont certainement responsables des épidémies de plus en plus précoces de « diabésité » et obésité.
Le sucre présent dans les sodas favorise diabète, obésité, cancers et maladies cardiovasculaires. Conséquence : les boissons sucrées seraient à l’origine de 184.000 décès dans le monde chaque année, selon une étude publiée aux États-Unis.
Si l’on connaissait déjà les méfaits du saccharose — le sucre blanc — sur l’organisme, aucun chiffre n’évaluait précisément l’ampleur de ce fléau. « À travers le monde, la consommation de boissons sucrées serait à l’origine de 184.000 décès chaque année dans la population adulte », estiment des chercheurs américains dans le journal Circulation.
Pour évaluer cette incidence, l’équipe du professeur Dariush Mozaffarian, de l’université de Boston, s’est appuyée sur 62 travaux réalisés entre 1980 et 2010, à travers 51 pays. Au total, 611.971 dossiers de patients ont été analysés. Résultat, les boissons sucrées (notamment sodas, thés glacés et boissons énergisantes) sont à l’origine de 133.000 décès liés au diabète, 45.000 par maladie cardiovasculaire et 6.450 par cancer. La plupart de ces décès (76 %) sont répertoriés dans les pays à revenu faible et moyen. Les populations du Mexique (405 décès par million d’habitants) et des États-Unis (125) sont les plus touchées par l’impact des boissons sucrées.
Le saccharose « ne présente aucun bénéfice sur le plan nutritionnel », déclare Dariush Mozaffarian. « La réduction, voire l’élimination, du sucre dans nos apports peut aujourd’hui sauver des milliers de vies. L’équilibre nutritionnel vient en augmentant les apports en fruits et légumes », sources d’eau et de vitamines, mais aussi de fructose et de glucose, deux sucres dont l’organisme a besoin ».
Sources: Institut national de la consommation, magazine 60 millions de consommateurs, juillet-août 2012. Voir aussi le blog de notre confrère Jacques Lacaze.