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L’affaire « GARDASIL »: faisons le point!

Quand on parle de vaccinations c’est toujours le même dilemme:

  • D’une part les fanatiques « pour » : l’utilité des vaccins  est définitivement prouvée, le rapport bénéfices/risques est toujours en faveur des bénéfices et les « antivaccinalistes » sont soit des criminels soit des illuminés en provenance des sectes…..
  • D’autre part les fanatiques « contre »: tous les vaccins sont dangereux, ils n’ont rien apporté à la santé publique, n’ont permis d’éradiquer aucune maladie (pas même la polio) et il faut absolument refuser de se faire vacciner ni de laisser vacciner ses enfants.

Il me paraît totalement illusoire de vouloir à tous prix attribuer au seul hasard les symptômes survenus après la vaccination de Marie-Océane Bourguignon, d’autant que d’autres cas ont été antérieurement répertoriés, comme il me paraît, en l’état prématuré de condamner définitivement toute vaccination non obligatoire. Rappelons qu’en France, actuellement seul les vaccins diphtérie, tétanos et polio sont obligatoires!

A mon avis, il faut aborder le problème autrement: on sait aujourd’hui que les réactions vaccinales sont spécifiques à certaines modalités individuelles du système immunitaire.

La video que nous avions mise en ligne le 5 novembre dernier sur FaceBook a le mérite de bien faire la part des choses: il s’agit d’un interview déjà ancienne du Docteur B Healy, députée américaine, malheureusement décédée.

  • Il faut garder en mémoire le bénéfice historique de certains vaccins et ne pas jeter à la poubelle le bébé et l’eau du bain
  • Ensuite, il faut rendre les vaccins plus sûrs,et si certains adjuvants comme l’aluminum, sont incriminés il faut absolument les remplacer.
  • Ensuite, et c’est le point important il faut pouvoir, médicalement, déterminer des « groupes à risque » et de fait nous en avons les moyens.

Lorsque des parents sont en but à des problèmes scolaires pour la vaccination de leurs enfants, j’ai l’habitude de leur dire: « Ne vous opposez pas! » demandez simplement au médecin qui veut absolument vacciner qu’il vous signe un certificat comme quoi « il est certain qu’il n’y aura aucun effet secondaire ». Le résultat est évident!

Ces groupes à risques, même s’il sont difficiles à reconnaître précisément, on connaît certains moyens de les suspecter. Il faudrait  a minima:

  • Un interrogatoire sur les antécédents personnels et familiaux (terrain génétique),
  • Pour certains médecins, un typage HLA (génétique),
  • Un bilan immunitaire à la recherche de déficits cellulaires ou humoraux,
  • Un bilan métabolique à la recherche de déficiences en rapport avec une dysimmunité, fer, zinc, certaines vitamines.
  • Peut-être dans certains cas un bilan de « stress-oxydant »

Bien entendu, on ne peut mettre systématiquement en pratique de tels examens pour tout le monde. Mais quand on voit l’état de certains vaccinés, et je ne parle pas seulement du GARDASIL, mais également de tous ces enfants autisme dont on perçoit bien les aggravations ou les commencements de maladie après les vaccinations ou des accidents qu’il y eut dans le passé avec le vaccin contre l’hépatite B, on peut se demander si, dans le doute, ces bilans ne se justifieraient-il pas?

On parle de bilans bénéfices/risques, mais a-t’on le droit de faire courir A UN SEUL ETRE HUMAIN un risque de l’ordre de celui que l’on observe chez Marie-Océane et quelques autres pour une thérapie qui n’est finalement que préventive et dont un peu de bon sens, d’éducation ainsi qu’une surveillance médicale plus rapprochée pourraient en restreindre l’intérêt et limiter les indications ?

Une étude française publiée ce 8 novembre 2013 dans le « journal of internal medecine »   semble dédouaner le GARDASIL et nier la relation entre vaccination et apparition de sclérose en plaque, mais elle est réalisée par SANOFI PASTEUR-MSD qui produit le vaccin! Le journal SCIENCES ET AVENIR qui la cite, critique d’ailleurs la méthodologie et précise que le ministère japonais  de la Santé Publique, au Japon, a suspendu les recommandations concernant ce vaccin, dont le rapport bénéfices/risques est « l’objet de polémiques, parfois vives, au sein de la communauté des infectiologues, experts en santé publique et immunologistes ».

Ce même magazine SCIENCES ET AVENIR publie une autre étude réalisée par l’équipe du Dr Barnett de l’université de Sydney qui avait rapporté cinq cas survenus dans les 28 jours suivant l’administration du vaccin et précise que « ces risques en fait connus depuis 2009, date à laquelle des neurologues australiens ont, les premiers, rapporté une possible association entre cette vaccination et la survenue d’une pathologie neurologique par atteinte de la myéline ». Cet « épisode démyélinisant » atteint donc la myéline, cette sorte de gaine autour des fibres nerveuses. Lorsqu’il touche le cerveau, il peut être responsable d’une sclérose en plaques.

 


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