Une nouvelle approche immunitaire, ou pas si nouvelle ? Pour traiter la dépression

A la page 113 et suivantes du livre « l’immunonutrition » publié en 2009 aux éditions François-Xavier de Guibert je mettais en avant la relation entre inflammation, problèmes immunitaires, activation des cytokines pro inflammatoires, et dépression. Je citai le Dr Maïté Moreau : « l’activation périphériques des cellules immunitaires par un agent infectieux, telle une bactérie ou un virus, a induit la production de cytokines inflammatoires. Ces cytokines libérés en périphérie, sont capables de transmettre l’information au cerveau et d’intervenir dans le développement des états dépressifs observés à la suite d’une activation du système immunitaire. »

L’apparition des syndromes dépressifs et presque toujours associés à une diminution des taux de tryptophane sanguin. Le tryptophane est un acides aminés essentiels que ne produit pas l’organisme, capable de passer la barrière et hémato encéphalique cérébrale en tant que précurseur indispensable de la synthèse d’un neurotransmetteur clé du fonctionnement cérébral : la sérotonine. Or, une réduction de la neurotransmission sérotoninergique centrale et souvent impliquée au cours des troubles graves de l’humeur et plus encore dans la dépression.

Une étude publiée le 3 septembre 2012 dans la revue «  Jama psychiatry» confirme qu’une inflammation chronique endommages non seulement le coeur et les vaisseaux mais également par le biais des cytokines le système nerveux central et que les anti-inflammatoires entraînaien tune amélioration de l’état psychique des patients.

L’immunonutrition, le diagnostic et l’éviction des intolérances alimentaires, l’amélioration de la flore intestinale par l’utilisation de problématiques et d’autres substances, l’amélioration de la perméabilité intestinale, permettent donc d’améliorer l’individu dans sa globalité, d’optimiser sa santé y compris sa santé psychique est certainement de prévenir un grand nombre de maladies chroniques.