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Les Nouvelles promesses de l’aspirine ! (mise à jour août 2012)

Les français en consomment 320 millions de comprimés chaque année.

De nouvelles études mettent en évidence son efficacité pour prévenir bon nombre de pathologies.

En plus de ses effets anti-douleur et anti-inflammatoires

Elle serait indiquée, plus particulièrement chez l’homme

en prévention cardio-vasculaire et son association avec les omega-3 semble très bénéfique.

Mais elle a également d’autres vertus….

PREVENTION DES CANCERS

Trois vastes études confirment que l’aspirine en prise quotidienne diminue le risque de survenue des cancers et de métastases pour des cancers connus.

L’effet est retrouvé dés trois ans  pour une dose de 300 mg/jour et à partir de cinq ans pour une dose plus faible. Le risque de saignement grave diminue avec la durée du suivi de telle sorte qu’il n’est plus significatif au delà de trois ans. Les cas de décès par hémorragie extra-cérébrale sont  même plus faibles dans le groupe aspirine que chez les sujets contrôles.

L’aspirine aurait, de plus, un effet préventif sur les métastases pour les cancers connus.

Ces études regroupent 51 essais soit 77540 participants.

Avec une prise quotidienne égale ou supérieure à 75 mg/jour, au cours d’un suivi de 6,5 ans la prise d’aspirine a réduit le risque de métastases de de 36%, celui d’adénocarcinomes (prostate, côlon, poumon) de 46 % et d’autres cancers solides (rein, vessie) de 18 %. De plus elle réduit le risque d’adénocarcinomes d’emblée métastatiques de de près d’un tiers et celui de métastases chez les sujets indemnes au départ de 55 %, plus particulièrement en cas d’adénocarcinomes de 74 %.

Les auteurs attribuent cet effet par l’inhibition des plaquettes, compte tenu que la thrombocytose, fréquente au cours des cancers est un facteur de mauvais pronostic.

Selon un article paru dans le QUOTIDIEN DU MEDECIN (22 mars 2012) qui traduit et résume The Lancet et The Lancet Oncology en ligne.

Le 10 aout 2012, une nouvelle étude publiée par le « Journal of the National Cancer Institut » sur 100.000 patients confirme l’effet préventif de l’aspirine, avec toutefois des pourcentages moindres et variables suivant le type de tumeur.

PRÉVENIR LES FAUSSES COUCHES

L’aspirine à très faible dose (100 mg/jour) pourrait prévenir les complications de l’accouchement, plus particulièrement chez les femmes hypertendues ou celles qui ont des antécédents de retard de croissance foetale  in-utero ou de fausses couches à répétition.

Rappelons que l’aspirine est, à priori,  contre-indiquée en début de grossesse.

Une action préventive vis à vis de la cataracte ou de la démence cérébrale ?

La prise d’aspirine retarderait la formation de la cataracte en augmentant la résistance du cristallin à l’opacification. Mais attention à son utilisation à forte dose en cas d’indication chirurgicale.

L’aspirine serait bonne pour le coeur et les vaisseaux plus particulièrement des hommes et meilleure pour le cerveau que pour le coeur des femmes

Par ailleurs, on sait bien que certaines démences cérébrales, ou certaines baisses des capacités cognitives,  sont liées à des problèmes micro-circulatoires. L’aspirine protégerait de la sclérose les micro-vaisseaux cérébraux et protégerait ainsi le vieillissement précoce des neurones.

Rappelons ici que toute décision de prise en continu d’aspirine, même à faible dose, doit être supervisée médicalement, car des excès peuvent conduire à des micro-saignements qui passeraient inaperçus.


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